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COSTA RICA

Costa Rica: Bienvenue

L'EXEMPLE COSTARICIEN

LE COSTA RICA TOURNE À 100% AVEC DES ÉNERGIES RENOUVELABLES

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  Logé dans la forêt tropicale entre le Nicaragua et le Panama, il existe un petit pays qui s'appelle le Costa Rica, connu principalement pour son chocolat, son café et sa nature pittoresque.

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  Depuis quelques années, le Costa Rica livre un combat exemplaire sur le terrain des énergies renouvelables. En 2015, le gouvernement avait annoncé un plan pour parvenir à une compensation totale des Ã©missions de carbone du pays en cinq ans. Et non seulement il a tenu sa promesse, mais il a aussi dépassé ses espérances.

En plus de l'annonce de son projet de construction de la plus grande centrale hydroélectrique d’Amérique Centrale, qui fournira de l’énergie renouvelable à 99,4 % de sa population, le Costa Rica avait dépassé en 2015 la barre des 99 % d’énergie renouvelable, en passant plus de 285 jours sans énergie fossile.

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  Le pays vient d’être désigné troisième pays le plus écologique au monde, juste après la Norvège et la Suède.

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Costa Rica: À propos

LES BONS PLANS POUR S'EXPATRIER AU COSTA RICA

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  On dénombre une vingtaine de filiales françaises implantées au Costa Rica. Les grandes entreprises qui investissent dans les hydrocarbures sont aux côtés de celles assurant la distribution de matériel électrique, les travaux publics, les centres d’appels… D'ailleurs, le Costa Rica est le premier partenaire commercial de la France en Amérique Centrale.


  Pour pouvoir travailler au Costa Rica il faut être en possession d'un visa. Cette demande se fait soit avant de partir, soit une fois arrivé sur le territoire. Puis vous devrez solliciter une résidence temporaire et un visa de travail.

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Costa Rica: À propos

PREMIÈRE IMMERSION AU COSTA RICA

  Aujourd’hui nous avons rencontré une Entreprise nommée Linda Vista située à Cartago, petite province en périphérie de San José. Elle intervient sur le secteur d’activité de la vente de semence de fleurs.

Linda vista est l’un des leaders mondiaux sur son marché. Le siège social se trouve à Chicago et possède 3 sites au Costa Rica.

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  Alphonso est un costaricien en charge du service financier de Linda Vista depuis 2 ans maintenant. Il nous a reçu aujourd’hui dans la ferme la plus importante de l’entreprise. Après nous avoir fait la présentation de l’organigramme de la société, nous avons pu remarquer que celle-ci était hiérarchisée et sectorisée par services : Production, Import-export, Achats et Administratif qui comprends 3 différents pôles qui sont la Comptabilité, la Finance et les Ressources Humaines. 


  Pour se démarquer des concurrents locaux en terme de recrutement de main d’œuvre, l’entreprise propose un emploi du temps attractif pour ses salariés. La journée débute à 6h du matin pour se terminer au plus tard à 16h. Cela permet aux employés d’avoir du temps libre l’après-midi et profiter de leur famille à laquelle ils sont très attachés. 

  Afin d’éviter un turnover fréquent, la société propose davantage de jours de congés en fonction de l’ancienneté du salarié. Ceci permet de les fidéliser. La totalité des salariés est composée de Costariciens et contribue à l’économie locale . 


  Horizon 2030 l’entreprise souhaiterait moderniser ses équipements grâce aux nouvelles technologies et obtenir une certification MPS. Le projet étant de rénover les anciennes serres avec des nouveaux matériaux plus écologiques.


  L’essentielle partie des contrats proposés étant des CDD, l’entreprise propose un salaire de 35$ par jour. Leur point de différentiation est de proposer le salaire minimum pendant 6 mois. Toutefois, passé cette période, le salarié se voit proposer une augmentation conséquente. 

  Concernant le management, celui-ci se rapproche sensiblement du style européen. L’organigramme fonctionnel met en évidence des prises de décisions descendantes à l’initiative du top management. 

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  À la fin de l’interview nous avons pu appréhender le processus de pollinisation des fleurs qui permet d’obtenir 6 milliards de graines par an. Celles-ci vont ensuite être acheminées au Siège puis être vendues à l’international. 

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Costa Rica: À propos

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Costa Rica: À propos
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FRENCH PARADOX

  En ce lundi 25 mars nous avons rencontré Nicolas, associé fondateur de French Paradox. 

Ancien étudiant de l’EM Lyon, il va jusqu’au bout de son projet de fin d’étude et créé avec sa camarade une entreprise d’import de vin français au Costa Rica.


Pourquoi le Costa Rica ? 

  Nicolas est tombé sous le charme de l’Amérique latine au travers ses différents voyages. Son étude de marché l’a poussé à choisir le Costa Rica. Le marché était encore à fort potentiel. Le timing lui semblait parfait. 


Pourquoi le vin ? 

  Sa camarade, maintenant associée est issue de ce milieu et passionnée par le vin français. La possibilité de pouvoir exporter  du vin à l’étranger lui semblait naturel. 


  À la suite des démarches administratives, son affaire voit le jour en mai 2008 mais Nicolas se rend compte très vite que la vente seule de vin français ne fait pas le bonheur des Costariciens (seulement 5% du marché local). Il est donc obligé de se diversifier en vendant des vins argentins et chiliens pour générer suffisamment de chiffres d’affaires. 


  Pour reprendre ses dires « il est préférable de s’adapter au marché local en vendant des vins que la population a l’habitude de consommer. Une fois que le commerce est profitable et que les ventes se stabilisent, il est intéressant de diversifier son activité pour ouvrir un nouveau marché, en important du vin français par exemple ». En somme, si c’était à refaire, les deux associés feraient les choses dans un ordre différent, bien que leur affaire soit une vraie réussite. 


Pourquoi le vin français est-il difficile à vendre au Costa Rica bien qu’il soit reconnu comme l’un des meilleurs ? 

  Tout d’abord le goût. Le palais des costariciens n’est pas habitué à ce goût qui leur déplaît au premier abord. Le vin français est complètement différent du vin vendu au Costa Rica. Aimer le vin français passe par une adaptation du palais des consommateurs. 

Le deuxième facteur porte sur le packaging. L’étiquette d’un vin français peut nous paraître élégante et simple. Pour un costaricien, c’est complètement différent. Elle est trop sophistiquée et porte trop d’informations. Ici encore, c’est une question d’habitude. 


Alors à votre avis, quel vin se vend le mieux au Costa-Rica ? 

  Le médoc. Ces vins correspondent au mieux aux saveurs connues des costariciens car ce sont les mêmes cépages dans les vins issus du médoc, que les vins d’Amérique du sud consommés au Costa Rica. 

Le vin le plus vendu par l’entreprise est un vin du médoc, fort, à l’étiquette épurée. 

Le Bourgogne par exemple, aussi bon soit-il, représente une infime part des ventes de l’entreprise. 


  L’activité de French Paradox se base essentiellement sur la vente de vin auprès des restaurants et des hôtels de la région (60% de son chiffre d’affaires). L’autre partie étant consacrée à la vente en boutique.


  Tout au long de l’année, l’entreprise organise des Afterwork hebdomadaires permettant de réunir les amateurs de vin de la région, se rapprocher de sa clientèle, travailler son image de marque et partager le goût pour les produits français. 


  Selon son expérience personnelle, Nicolas nous met en garde concernant le choix de ses employés. S’adapter à la mentalité du pays est un facteur clé de succès. Les costariciens peuvent être parfois susceptibles. Le management directif n’est pas la bonne méthode à utiliser.


  De plus il existe une certaine corruption qui n’est pas à négliger lorsque que l’on monte un commerce au Costa Rica. L’administration dispose d’un pouvoir important, sûrement trop important. 

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AU DÉTOUR D’UN SÉJOUR TOURISTIQUE

  C'est Ã  une vingtaine de kilomètres de San José que nous sommes allés à la rencontre de Florian, 34 ans, expatrié français et co-fondateur de Costa Rider Campervan.


Son parcours
  9h du matin, dans la campagne de San JosÄ—, derrière un grand portail sans enseigne cachant plusieurs vans et un bus, nous faisons la connaissance de Florian. Cet actuel chef d'entreprise était destiné à travailler dans la branche industrielle de la chaudronnerie après l'obtention de son diplôme en France. C'est après la vente de sa voiture et 5 000€ en poche que Florian a choisi de monter un hôtel au Cambodge.


  Son affaire est fleurissante mais il ressent le besoin de créer une société de location de campervans au Costa Rica. Il réalise au détour d'un séjour touristique que ce service n'existe pas lorsque lui prend l'envie de parcourir le pays en campervans.
  Après avoir réalisé un business plan, son esprit entrepreneurial et son goût de l'aventure l'ont incité à saisir cette opportunité de développer un nouveau marché au Costa Rica . C'est tout naturellement qu'il revend son affaire au Cambodge et monte avec son associé une entreprise de location de campervans à côté de San José. 
  Cela fait maintenant 5 ans qu'il exerce cette activité. L'entreprise compte en plus des deux associés français, un stagiaire et un technicien local pour gérer les 12 Camper-Van. Sa principale clientèle concerne les touristes français en quête de découverte d'une faune et flore unique.


  Un campervan est un ancien autobus de 12 places. Il a été complètement repensé et aménagé par Florian pour le rendre totalement fonctionnel (cuisine, lit, jet d'eau). Il peut accueillir jusqu'à trois personnes et permet aux clients de réaliser le tour du pays et de profiter pleinement des activités locales, notamment les parc nationaux, plages et autres lieux insolites que l'on découvre au travers d'un goût prononcé pour l'aventure.
  Aujourd'hui, toujours à la tête de ce business et estimant avoir atteint ses objectifs, Florian se cherche de nouveaux challenges.


"Vous avez la montre, nous avons le temps".


  11h du matin, le soleil désormais à son zénith, nous décidons de nous réfugier sous la pergola afin de poursuivre le dialogue et d'en apprendre davantage sur le fonctionnement de l'entreprise. 
  Ici, il est possible de créer une société au Costa Rica et ouvrir un compte bancaire  sans avoir la nationalité costaricienne. Le côté administratif est moins contraignant qu'en France, mais nécessite plus de temps. C'est après deux années d'activité que Florian a pu finaliser l'ensemble des papiers administratifs. Toutefois, les lois concernant l'obtention d'un visa et/ou de la nationalité se renouvellent très régulièrement et tendent à se renforcer au regard d'une immigration de plus en plus importante. 
  Comme le résume Florian, les Costariciens travaillent à leur rythme. Ces derniers travaillent 45h par semaine, 6/7 jours avec une semaine de congé par an, mais leur productivité n'est pas le reflet de leur volume horaire. Le salaire moyen est de 900$ brut par mois. Celui-ci est relativement bas en raison de la forte immigration de Nicaraguayens travaillant pour un faible salaire. 


  Florian exerce un management complètement différent de celui exercé en France. Son technicien a carte blanche quant à ses horaires de travail. A lui de gérer son temps et d'accomplir le travail en temps utile. Sa charge de travail est très irrégulière, elle dépend des saisons et de l'activité des touristes.

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DOUCE FRANCE, CHER PAYS DE MON ENFANCE...

  Certes la France est le pays de son enfance mais Alberto n'y retournerait pour rien au monde. « La France c'est fini, je n'y retournerai pas » nous a-t-il dit à peine avions nous déchargé nos valises à notre arrivée. Ce quadragénaire d'origine espagnole est le propriétaire du Bambutel à Puerto Viejo (petit village situé sur la côte caribéenne non loin de la frontière du Panama). 


  Après avoir passé son enfance dans le quartier difficile de la Paillade à Montpellier, Alberto suit une formation de CAP cuisine. Son goût prononcé pour les voyages et la recherche de son indépendance le conduisent à passer une bonne partie de sa vie à l'étranger notamment en Italie, à l'île Maurice et en Guadeloupe. C'est alors au Costa Rica qu’il  semble avoir trouvé son havre de paix puisqu'il y vit depuis 14 ans sans avoir l'intention de partir. Ses voyages lui ont permis de devenir polyglottes et depuis peu il a acquis sa troisième nationalité (Française, Espagnole et Costaricienne). 


  A son arrivée au Costa Rica, il commence à travailler en tant que cueilleur de bananes. Par la suite il obtient un poste de responsable dans l'hôtel où il fera la rencontre de son bras droit actuel Hannibal. 
  Selon Alberto, réussir au Costa Rica passe obligatoirement par le réseau. Il est indispensable et est synonyme de gain de temps et d’argent. Sans cela, le champ des possibles est nul et sa conversion en chef d’entreprise ne se serait jamais réalisée. Toutefois, le réseau n’est pas comme on pourrait l’entendre dans l’hexagone. Il relève ici des services et des bons plans entre locaux : « la démerde ». 


  C'est dans l'achat et la revente de terrains qu'Alberto acquiert finalement le capital nécessaire (environ 100 000 €) pour mettre en place son projet personnel de création du Bambutel.« En France avec 100 000 € j'aurais seulement pu ouvrir une baraque à frite devant un lycée » nous confit-il en souriant. Aujourd’hui, son affaire d'après lui se chiffre à près d'un million d'euros. Son véritable souhait à long terme est de transformer ses petites maisonnettes en hôtel privé plus haut de gamme. 


  « J'ai été employé toute ma vie donc je sais traiter avec respect ceux qui travaillent pour moi », nous répond Alberto suite à notre questionnement quant au management qu'il pratique. Ses employés semblent satisfaits de leurs conditions de travail, pour cause, deux d’entre eux ont quitté leur ancien emploi pour répondre à sa proposition. 
  Au Bambutel la vie active commence tôt le matin, environ 6h. Les employés ont une totale liberté et indépendance dans leurs tâches. C’est une relation basée sur la confiance. 
Pour conclure nous pouvons noter qu'Alberto entretient la même relation avec ses clients et ses employés. C'est une personne accessible, à l'écoute, disponible et surtout très souriante.

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RENCONTRE OPPORTUNE AVEC HANNIBAL ANCIEN GARDE DU CORPS DU PRÉSIDENT COLOMBIEN

Originaire de Cartagena en Colombie, Hannibal avait pour vocation de devenir garde du corps. A 18 ans il entame cette formation, obtient son diplôme à 20 ans et devient garde du corps du président colombien, César Gaviria Trujillo. 
Les temps sont durs et la Colombie traverse une période sombre. En effet, le plus célèbre narcotraficant Pablo Escobar fait régner la terreur dans le pays ; le bruit des bombes rythme le quotidien des habitants de Bogota.
Hannibal décide alors de s’engager dans les commandos pour faire tomber celui qui persécute son pays. En 1993, Pablo Escobar meurt sous les balles de Hugo Aguilar, anciennement chef du commando de persécution qu’Hannibal avait rejoint. Le réceptionniste du Bambutel nous montre fièrement avec son smartphone les articles qui appuient ses propos.
Par la suite, il arrive un peu par hasard au Costa Rica pour y trouver sa rédemption et s’éloigner de son ancien quotidien trop usant. Il devient réceptionniste de l'hôtel où il fait la rencontre d'Alberto. Très vite une forte relation s'installe entre eux et Alberto lui propose de venir travailler pour lui, ce à quoi il répondra favorablement. 
Aujourd'hui Hannibal est un homme de 47 ans qui aime les choses simples de la vie comme marcher sur la plage ou bien aller pêcher. Il semble usé par sa vie passée et se satisfait très bien de sa situation professionnelle actuelle. Concernant le management, on peut noter que la notion de respect est très importante.

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ALVARO, ANCIEN EXCHANGE STUDENT DE KEDGE BS

  Il y a un an, nous faisions la rencontre d'Alvaro pendant un cours de Marketing International. Aujourd’hui c’est à nous de venir à lui, dans sa ville natale qu’est San José afin d’en apprendre plus sur lui, son travail, son pays. 

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  Alvaro est un « tico Â» de 30 ans qui a effectué sa dernière année d'étude à Bordeaux. C’est grâce aux recommandations de son entreprise Publicis qu’il part un semestre à Kedge Bordeaux afin de compléter son parcours académique. 


  Alvaro nous explique que Publicis ne s'est pas implantée au Costa Rica par hasard. En plus de la main d'oeuvre moins chère que propose le Costa Rica, le gouvernement a créé une "zone franche" pour attirer les entreprises étrangères. Dans cette zone, les entreprises sont exonérées de toutes taxes. 


  Chez Publicis Alvaro travaille au département de la comptabilité. Il est payé 3500$ par mois pour travailler 48h par semaine (samedi inclus). D’après lui, en France, un employé ayant le même poste serait payé le double. 

L'ancien Kedgeur nous informe malheureusement que le poste qu'on lui a attribué est du à une suppression de poste en France. Mais il ne se sent pas à l'abri pour autant : « Il faut qu'on fasse le travail sinon ils le feront à notre place en Inde Â» nous dit-il en souriant. 

Ses horaires de travail sont rudes étant donné que le siège de Publicis est à Paris, il est obligé de palier au décalage horaire avec la France (soit 7h) et donc de commencer sa journée dès 3h du matin.


  Par ailleurs, Alvaro doit compléter ses formations car ses employeurs français doutent de la qualité de ses diplômes obtenus au Costa Rica. Une semaine après notre entretien, Alvaro est parti suivre une formation de deux semaines dans l'agence de Publicis basée sur les Champs Élysées à Paris. 


  Au Costa Rica, il travaille au sein d'une équipe composée de plusieurs managers dont il fait partie ; il a sous ses ordres une trentaine d’employés et pratique un management plutôt délégatif, le plus commun au Costa Rica. A contrario, ses associés managers se montrent plus méfiants face aux employés. 


  Aussi, Alvaro nous apprend que le turn over est très fort dans son agence et dans le pays. Selon lui, les costariciens ne veulent pas avoir de supérieurs et cherchent à être indépendants. 

  Les employés sont sensibles et susceptibles. La clé du management réside dans la relation du manager et de ses employés. Les salariés n’ont pas de mal à quitter leur emploi si quelque chose ne leur plait pas dans leur travail. C’est pourquoi il faut veiller à leur bonne intégration dans l’entreprise.


  Après avoir passé un moment riche avec Alvaro, c'est avec tristesse que nous lui faisons nos adieux, mais peut être serons nous amenés à le revoir lors d'une de ses visites dans l'agence de Publicis à Paris.


Pura vida Alvaro

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